Villers-Plouich, petite agglomération de quatre-cent vingt habitants, a hérité de son histoire la particularité d'être une commune avec un centre, et deux hameaux :

- Beaucamp, distant du centre d'1,5 km compte une vingtaine d'habitations
- La Vacquerie, distant de 2,5 km, trente-cinq habitations, dispose d'une église, d'un cimetière.

        Avec l'église Saint-Quentin au centre, et l'église Saint-Joseph à la Vacquerie, ce sont donc deux lieux de culte que la commune se doit d'entretenir. Les communautés paroissiales se sont, depuis quelque temps, regroupées, alternant les offices dans l'une ou l'autre église, selon un calendrier préétabli qui concerne d'ailleurs également les paroisses de Gonnelieu et Gouzeaucourt.
        Deux prêtres, Messieurs les abbés Gérard Prévost et Bernard Sohier assurent le service de l'ensemble du secteur regroupant douze paroisses. Ces deux églises datant de la reconstruction consécutive à la grande guerre, sont l'oeuvre d'un architecte de renom, Pierre Leprince Ringuet, ingénieur des arts et manufactures, grand prix de Rome.
Il importait de maintenir le patrimoine que constituent ces deux constructions. Un programme global d'entretien et de rénovation, s'ajoutant aux travaux déjà précédemment réalisés, fut mis en oeuvre par la commune ; il concerne l'étanchéité des toitures, les horloges et les sonneries, les fenêtres, et pour l'église Saint-Quentin du centre, la peinture extérieure et intérieure.
L'église Saint-Joseph dont les plâtres intérieurs sont moins dégradés, sera conservée quelque temps sous son aspect d'origine, plus proche de l'oeuvre de l'architecte. Ce programme a pu être réalisé, ou est en voie de l'être, grâce à un apport financier communal, mais aussi à plusieurs concours extérieurs, ministériels, régionaux et départementaux.Les paroisses ont contribué aux peintures. Le bénéfice d'un repas, organisé avec le concours de la commune, doublé d'une souscription, a permis
de clôturer financièrement ce projet. C'est un témoignage d'attachement à ces lieux de culte, c'est aussi un acte de foi en l'avenir de nos communautés chrétiennes ; c'est enfin la preuve d'une coopération constructive entre la communauté paroissiale et la commune.