Mes autres contributions étant payées jusqu'à ce jour, j'espère bénéficier de l'illégalité où s'est placé le maire et éviter ainsi un paiement dans lequel nous n'avons pu voir malheureusement qu'une tracasserie de sa part.

    Je confirme, en mon nom et en celui des autres cultivateurs de LV, toutes les observations présentées dans la lettre collective d'il y a 6 semaines.

P.S. - Nous sommes amenés à maintenir d'autant plus les faits avancés par nous que M, le Maire veut s'armer contre nous d'un rapport de l'agent-voyer tandis qu'il sait mieux que personne que nous n'avons pas de chemins vicinaux à LV selon l'observation très juste de M. Bruyelle, l'agent-voyer en chef qui, par conséquent, regrette de n'avoir nullement à s'en occuper, Ce rapport est donc étranger à la question."

23 Mai : L.du s/s préfet au préfet

    "Ne connaissant pas votre manière de voir dans la question dont il s'agit je ne crois pas devoir moi-même répondre maintenant au sr Delabre dans la crainte de me trouver en contradiction avec ce que vous déciderez. En conséquence je me borne à vous transmettre la réclamation du sr Delabre".

19 Juin : Rapport de l'agent-voyer en chef au préfet

- d'avis que la réclamation ne soit pas prise en considération et que le recouvrement en argent de la côte due par le sr Delabre soit poursuivie par toutes les voies légales

19 Juin : L. du s/s préfet au préfet (nouveau s/s préfet)

- rappel de la lettre du précédesseur du 23 mai
- la vente des biens, lors de la saisie, a été fixée au 22 juin et le Receveur des Finances de Cambrai vient d'adresser une demande d'autorisation de procéder à cette vente.
- demande de décision urgente au sujet de la réclamation du saisi.

25- Juin : L. du préfet au s/s préfet

    "Le sr Delabre est fondé à refuser l'acquittement de ses prestations de 1872 requises après les délais d'exécution fixés par le règlement préfectoral, et l'exercice 1872 étant clos, ces prestations tombent légalement en non valeur.