de betteraves et de fumiers exécutés en mauvaise saison et notamment par l'un des signataires de la réclamation, qui a exécuté des transports nonobstant la fermeture des barrières de dégel. La réclamation relative à l'emploi des prestations serait tout au moins exagérée et si une partie des prestataires de cette section ont été désignés pour effectuer leurs journées sur le chemin de grande communication n°64 Pour l'acquit d'un contingent de IOOF, c'est que les prestataires, habitant LV, étaient les plus rapprochés des carrières de silex.
    La réclamation semble exagérée et ne paraît pas susceptible d'aucune suite."

25 mars : L. du pré et au s/s préfet

Il n'y a pas lieu de donner suite.

25 Avril : Rapport de l'agent-voyer de la circonscription de Marcoing

"Si de la part des habitants de LV, il y a des prétentions exagérées quant à l'emploi et à l'exécution des prestations, il y a peut-être bien aussi de la part de l'autorité municipale de VP (comme de toutes les autres municipalités en général) un manque d'énergie en ce qui concerne l'application du règlement du 30 Mars 72 sur les chemins vicinaux ; néanmoins, pour le cas particulier, on remarque qu'une dissidence bien prononcée existe entre cette section et la mairie de VP et le soussigné est d'avis que les exagérations que renferme cette réclamation ne soient pas prises en considération.."

17 Mai : L. de A. Delabre au s/s Préfet

    "J'ai reçu ce matin, à la requête de M. Fleurinet, percepteur de Gouzeaucourt, notification de la saisie-exécution faite chez moi pour avoir paiement de 197 F, montant de mes prestations et corvées de 1872 que je n'ai pu effectuer en nature, non plus que les autres cultivateurs de LV. Ces derniers ont payé sous le coup de la saisie sauf à réclamer ensuite. Il me semble que telle n'est pas la marche à suivre et j'espère avoir votre avis sur ce point.
    Je rappelle que les corvées sur les chemins vicinaux ne nous ont été demandés que le 18.7.72, et que malgré la bonne volonté dont nous assurions le maire le lendemain, il nous a mis dans l'impossibilité, vu les circonstances, d'y satisfaire.