MM. les pétitionnaires disent que le 19.7 était arrivé sans parler de prestations,
rien n'est plus faux, attendu que presque tous les prestataires avaient
fait leurs prestations. L'ordre de conduire le silex que la commune doit
fournir pour la route n°64 étant arrivé, je convoquai selon la loi MM.
Delabre et consors pour conduire le silex parce que ce silex se trouvant
près de LV, ceci était plus avantageux pour eux que pour les autres, mais
ces MM. me répondirent par la lettre dont la copie textuelle est ci-jointe.
Je transmis cette lettre à M, le s/s Préfet et il me fut répondu de faire
payer. Je convoquai plusieurs cultivateurs de VP qui s'exécutèrent immédiatement,
ce qui prouve que les chemins et le temps ne mettaient point d'entraves
au charroi. La distance à parcourir était d'environ 6 km et non pas 15.
Je n'ai jamais pu obtenir la parfaite exécution des prestations de LV,
ce qui est bien loin d'en faire le double. J'ignore si M. Dumont a cassé
la roue de son tombereau d'après le billet ci-joint, vous verrez qu'il
n'y a pas eu d'essai. Nous déposons par parties proportionnelles aux trois
sections de la commune le silex que nos ressources nous permettent d'acheter,
sur le gravier, nous faisons tous nos efforts pour bien entretenir notre
vicinalité, et, qui plus est, les chemins ont été reconnus en parfait état
de viabilité par le CM le 19.8.72.
... Par lettre du 28.9.67, M. le s/s Préfet autorisait M. Lourdel, alors
maire, à réunir le CM pour faire payer à M. Delabre la somme de 21 F pour
7 m3 de silex qu'il s'était indûment appropriés et pour lui faire payer
en argent ses prestations qu'il refusait encore de faire en nature. Ce
n'est qu'après plusieurs contraintes que M. le percepteur put recouvrer
ses contributions. Dernièrement je fus obligé de le signaler à M. le Procureur
de la République parce qu'il avait attendu 6 jours avant de déclarer sa
fille, le 4 mars dernier il fut jugé à 10 F d'amende, 3 jours de prestations
pour coups et blessures ; tous les jours il est devant les tribunaux. En
un mot il cherche à créer le plus d'entraves possible à l'administration".
22 mars : Lettre de l'agent-voyer en chef au préfet
"Il résulte des renseignements pris par l'agent voyer cantonal que l'état de viabilité du chemin laisse à désirer, mais que cette situation ne peut pas être imputée à l'administration municipale, est le résultat des transports