prenant pour eux la meilleure huitaine les cultivateurs de VP n'ont fait eux mêmes que des charrois insignifiants. Aujourd'hui avec nos chemins dépourvus de silex depuis de longues années et de plus en plus négligés nous voilà sous le coup d'une réclamation de somme importante destinée à remplir nos prestations en nature, on nous demande le quadruple peut-être de la valeur des transports réellement effectués, tant il est vrai que malheureusement ce qui est à transporter est insignifiant, en égard à l'importance de la commune. Cette dernière vexation dépassant toute mesure, avant de recourir à d'autres moyens, nous avons pensé, M. le Préfet, qu'il était convenable de vous instruire tout ensemble de la façon cavalière dont la municipalité entend traiter les cultivateurs de LV et de la ferme résolution où nous sommes de résister jusqu'au bout à ses prétentions". 11 Mars : L du maire J. Lobry à l'agent-voyer

    "LV est représentée au CM par deux membres qui ne daignent jamais assister aux réunions du CM. L'un de ces membres est M. Leduc, qui a quitté la commune depuis juin 1872 et l'autre est M. Dhouailly qui n'a pas assisté au CM depuis février 72. MM. Dumont, Puche et Delabre sont convoqués chaque fois comme plus imposés et jamais ils ne répondent à la convocation qui leur est faite.
    Le chemin de débouché qui traverse la commune et qui relie le chemin de grande communication n°64 à la R.N. 17 ayant été très détérioré par les Prussiens, ou plutôt du temps des Prussiens, parce que toutes les communications ayant été coupées, ce chemin était seul praticable, nous avons consacré toutes nos ressources à le réparer sans pour cela négliger les rues, et de plus, la commune a été deux mois sans cantonnier, ce qui a encore retardé l'entretien des chemins. MM. les pétitionnaires disent que leurs chemins manquent de silex, il y a encore à l'heure qu'il est plusieurs dépôts de silex dans LV. Si les chemins de LV sont abîmés, la faute en est à M. Delabre A. En effet lorsque j'ai fait publier par le garde la fermeture des barrières de dégel. M. Delabre, pour faire voir comme toujours qu'il se moque de l'administration s'est mis à charrier fumier le 1er jour de la fermeture sans vouloir arrêter malgré les observations réitérées qui lui furent faites.