"L'on devoit ce matin plaider la cause des Dollet contre Jean Hugues CARRE dont laquelle vous êtes intervenu en conséquence de votre procuration qui m'a été mise en mains par ledit Dollet mais l'avocat dudit Carré n'étant pas en état a demandé la remise à l'audience pour la huitaine, les juges luis ont accordé ainsy ce sera pour aujourd'huy en huit jours - ledit Jean Hugues Carré n'a point encore fait signifier ses moyens de réponses a griefs et aussitôt que jen seray signifié s'ils méritent dy repliquer jauray soin de vous en faire part et je ne vois comment ledit Carré pourra, se debarasser, nous l'avons reduit à un tel point qu'il luy sera impossible qu'en payant et satisfaisant a toutes les demandes et conclusions que nous avons pris a sa charge ce qui luy sera très difficile.

    Les experts n'ont point encore délivré leur plan et rapport pour LV, M. Brunel auparavant que de faire la consultation dont vous n'aves chargé au mois daoust dernier quand jay eu l'honneur de vous voir, seroit bien aise d'Avoir sous les yeux, lesdits plan et rapport notamment les observations de M. Dhavrincourt pour pouvoir se décider surement, les experts ne tarderont cependant point à délivrer lesdits plan et rapport et aussitôt on travaillera à la consultation.

    Messieurs les prieurs Desglarges et Cochon trouveront icymes obéissances je les crois ainsy que vous, tous en bonne santé. Jay l'honneur d'être aves respect votre très humble et très obéissant serviteur".

    2 janvier 1770 : lettre du curé de VP à l'abbé de Cantimpré (2)
 

(1) 37 H 356 - A.D.N.
(2) A.D.N. 37 H 164 - Chassereau des rentes avec solvits (1731-1785)