également en béton armé. Les dépenses nécessitées par ces travaux ont été payées par l'archevêché avec de l'argent provenant de la vente du presbytère.
1928
: A LV, depuis deux ans, une dizaine d'hommes escorte le St-Sacrement à
la procession avec le flambeau qu'ils ont acheté.
Événement
très important : ouverture d'une école libre catholique. Une école libre
avait déjà existé dans ce hameau à la grande satisfaction de la population
qui en a toujours conservé le meilleur souvenir et regretté la disparition.
Fondée par M. Delrive, cette école subsista jusqu'à quelques années avant
la guerre : elle dut être fermée faute de ressources pour son entretien,
Les habitants de LV étaient- ils alors moins fortunés ou moins généreux
qu'aujourd'hui ? Toujours est-il qu'ils ne firent pas le geste qui aurait
sauvé leur école. Bien souvent quelques pères de familles dont les enfants
grandissaient et devaient fréquenter l'école de VP m'engagèrent à ouvrir
une école catholique dans leur hameau. Ils se rendaient compte que le long
chemin à parcourir pour venir à VP offrait bien des dangers pour l'âme
et le corps de leurs enfants ; ils auraient pu dire aussi que les
enfants pouvaient encore rencontrer des dangers non moins graves à l'école
même et dans les rues de VP entre les classes du matin et du soir et jusque
dans les familles où ils prenaient leur repas du midi : les lois de l'abstinence
et d'autres encore ne sont pas partout scrupuleusement observées à VP.
Je ne pouvais demeurer insensible aux sollicitations des pères de famille
mais que faire sans local ? Il était inutile de songer à rebâtir le presbytère
et à l'aménager en école après le refus formel de l'archevêché en 1925.
Néanmoins, en janvier 1928, en commentant la lettre pastorale de Mgr l'Archevêque,
j'annoncai mon intention de fonder une école libre pourvu qu'on me procurât
le local et l'aide financière indispensables. Je ne pensais plus que vaguement
à l'école car je ne voyais aucun local en perspective quand le soir du
15 Août vint m'offrir en location une maison que ses occupants allaient
quitter. Il fallait une réponse dans les trois jours. Le lendemain matin,
je partais à LV pour me rendre