cédés à la Chambre de Commerce de Cambrai, le terrain à MM... par les soins du notaire de la famille Marcotte, Me Dufour d'Armentières qui remit l'argent de ces ventes à l'archevêché. Après de nouvelles instances, j'ai obtenu non sans peine que cette somme serait affectée, au besoin, à une oeuvre locale, comme le demande la justice. Note en fut prise à l'archevêché !

1926 : La Mission de LV dura une semaine, du 5 au 12 octobre.Elle fut prêchée par le RP Deconinck, missionnaire diocésain.Dès le 1 er jour, elle fut suivie avec beaucoup d'entrain et
de piété par la totalité de la population. Nombreuses furent les personnes qui assistèrent chaque jour à la messe et à l'instruction et qui, dès le mardi, firent la communion chaque jour jusqu'à la clôture. L'exercice du soir amenait à l'église tous les paroissiens, à l'exception seulement de ceux qui étaient dans l'obligation absolue de demeurer au foyer. Pourrait-on citer plus de 4 ou 5 personnes, en dehors des malades, qui ne soient jamais venues à la mission ? D'après le missionnaire, 36 hommes et jeunes gens, 66 femmes et filles, soit 102 habitants sur un total de 120 ont fait la communion. Si l'on retranche de ces 120 habitants les enfants
qui ne sont pas encore en âge de communion et les jeunes gens qui accomplissent leur service militaire, on constate avec une grande joie que presque tous les paroissiens ont fait
complètement leur mission. A noter que chaque matin et soir, les cultivateurs tinrent à honneur de venir à tour de rôle chercher dans leur voiture le missionnaire et le curé au
presbytère de VP. La mission de VP commença le jour où s'achevait celle de LV ; elle dura du 12 au 26 décembre inclus. On a compté 152 communions sur 375 habitants.

1927 : A LV, lors de la bénédiction des tombes au cimetière, le jour de la commémoration des fidèles trépassés, je remarquai qu'une partie du terrain en face du calvaire détruit avait été bêchée et ornée de fleurs. Renseignements pris, je sus que Me Grandelle, ancien curé de LV, avait été inhumé là et qu'une personne dévouée apportait chaque année des fleurs sur sa tombe. Mon devoir me parut tout indiqué. Une croix en béton armé, portant le nom du prêtre défunt, s'élève maintenant sur cette tombe qui est délimitée par des dalles