20 Novembre : le régiment des fusiliers et l'infanterie légère anglaise enlèvent LV ainsi que les formidables ouvrages de l'éperon connu sous le nom de "Welsh Ridge" (crête galloise).

21 Novembre : Les habitants de Masnières évacuent. Sous la conduite d'un conseiller municipal tenant en main un drapeau blanc pour écarter le tir des ennemis, ils prennent le chemin de LV. Les Anglais avaient mis dans la seule automobile dont ils pouvaient disposer deux aveugles, une dame et son bébé. Il fallut, pour gagner Gouzeaucourt, faire 10 km à pied sous la mitraille, traverser le champ de bataille avec des vieillards, des infirmes et des petits enfants (45
avaient moins de 13 ans), Il fallut parfois ramper dans une terre argileuse détrempée par une pluie battante. Il y eut deux blessés. Deux vieillards moururent d'épuisement. Les Anglais ont beaucoup aidé. L'arrivée à Gouzeaucourt eut lieu dans la soirée. La 5ème division de cavalerie anglaise était massée à l'entrée du chemin de LV, au lieu-dit "Le Frêne".

29 Novembre : le soir, les Anglais perdent LV

30 Novembre : surtout autour de LV et du Pavé (près de Bonavis), Ecossais et Irlandais provoquent l'admiration des officiers ennemis par leur héroisme.

2 Décembre : au sud de LV, les alliés enregistrent une perte nouvelle de 9 canons et de 18 mitrailleuses.

3 décembre : des corps à corps ont lieu à LV et Gonnelieu.

4 décembre : malgré l'acharnement, LV est perdue.

5 décembre : une attaque en force sur LV a été repoussée.

7 décembre : Communiqué officiel britannique : "LV n'est plus qu'un éboulis de ruines sanglantes, aux briques pulvérisées. C'est au prix de pertes effroyables, en opposant
de nombreuses troupes amenées en 36 h du front russe, que les Allemands ont acquis ces trois montrueux charniers. (les deux autres étant Masnières et Marcoing) qui jalonnent les
degrés de leur avance).