- bien que les souscriptions aient été accueillies à titre de renseignement,
d'autres motifs plus décisifs ont déterminé l'érection (éloignement, voie
de chemin de fer)
- ces engagements se trouvent notablement réduits, tant pour le nombre
que pour le chiffre de la souscription, par suite de décès ou d'émigrations.
Rappel de la conduite de la fabrique dans cette affaire
- la fabrique proposa dès les premières explications, une solution amiable
avec l'administration communale :
- depuis toujours, il existe un service du culte au hameau ; un crédit
annuel de 200 F était porté au budget communal, pour le curé de VP chargé
du service de LV ; l'entretîen extérieur de l'église a toujours été à la
charge de la commune.
- le curé de VP ayant demandé à être déchargé du service de LV, le C de
f demanda au CM de continuer à voter 200 F pour les frais du culte de la
nouvelle paroisse et il eût été pourvu par des ressources privées au supplément
de dépenses- Cette proposition fut rejetée,
- le C de f se vit obligé de présenter un budget le déficit de 300 F a
toujours été maintenu.
- si la paroisse n'existait pas, la commune serait dans la nécessité morale
de voter le crédit pour le prêtre chargé de ce service.
- le conflit est beaucoup plus apparent que réel, mais nous tenons à éviter
tout débat personnel. Le simple exposé nous semble suffisant pour rétablir
l'état des choses que, faute d'arguments sérieux, on a trop dénaturé.
20 Mai : L. du préfet au ministre
- communication des renseignements demandés
- envoi de la copie du 5.11 dernier par laquelle le préfet précédent a
conclu à l'inscription d'office au budget de la somme de 300 F, inscription
rendue exécutoire par
l'arrété
du 5.1. dernier prise en Conseil de Préfecture.
- la commune ne peut se soustraire à l'obligation imposée par le décret
du 30,12.1809.
- l'examen du compte de la fabrique ne présente aucune dépense exagérée,
- le prédécesseur s'était engagé à réclamer de la bienveillance de la Commission
Départementale un secours de 300 F applicable à des travaux communaux,
et qui serait venu